De Feydeau, mise en scène Maryse Estier assistée de Clémence Longy
Pontagnac, qui suit Lucienne dans la rue depuis trois jours parce qu’il en est tombé amoureux fou, s’introduit de force chez elle. Il y trouve, Vatelin, son mari qui n’est autre qu’un de ses vieux amis. Ce dernier quant à lui, est assailli par une anglaise avec qui il a eu une aventure à Londres et qui veut remettre le couvert. Son mari, au courant de l’affaire, veut les surprendre pour pouvoir divorcer. Il a quant à lui rendez-vous dans un hôtel avec une prostituée qui lui pose un lapin pour jouer les doublures dans les fantasmes de Rédillon, le meilleur ami de Vatelin, qui soupire pour Lucienne. Vous suivez ?
Le Dindon est une pièce qui va extrêmement loin. Elle déborde d’actions terriblement drôles entremêlées avec art et précision. Mais si elle nous fait hurler de rire, c’est parce qu’elle met à nu la sauvagerie de chacun et chacune.
Pontagnac dira ainsi : « C’était écrit, je suis le dindon ».