Le ballet romantique narratif est né autour de 1830 avec La Sylphide puis Gisèle en 1841. La recherche d’expressivité s’inscrit alors dans la technique. Cette danse de la sensibilité recherche des émotions nouvelles pour toucher le public, le danseur incarne la poésie du corps. Le Néoclassicisme succède au ballet romantique, venant élargir la codification académique, sans la rejeter n’y renoncer à son esprit. La véritable révolution esthétique est ensuite lancée par les Ballets russes de Serge Diaghilev qui souhaitait que la danse soit « le rendez-vous de tous les arts ».
La traversée dans le passé se prolonge jusqu’au bouillonnement d’idées d’une extrême liberté d’imagination, dans les thèmes comme dans les formes, avec les courants de la danse moderne des années 1950 jusqu’à la danse contemporaine, de ses années d’expérimentations et jusqu’à son évolution autonome actuelle.
Coordination artistique : Corine Tristan