Après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts, Delphine Horvilleur compose pour le théâtre ce "monologue contre l’identité". Johanna Nizard incarne ce personnage indéfinissable, qui apostrophe le monde. À coups de certificats, il revendique sa "non-existence", lui, le fils fictif de la plus grande mystification littéraire de l’histoire.
Nous ne sommes jamais "que ce que nous pensons être", et face à l’appartenance, aux discriminations et la revendication identitaire toujours plus forte, le théâtre de Delphine Horvilleur rêve d’avancer, de croire en l’autre, d'inventer des ponts sur lesquels danser...