De fait, pour répondre à toutes ces exigences, la conception du projet situe l’ensemble des laboratoires en rez-de-chaussée, aucun ne se situant en étages. Chacun d’entre eux disposera d’un espace dédié, proposant les meilleures possibilités de développement de son activité et s’adaptant à ses propres contraintes. L’entreprise GCC a travaillé sur le choix des matériaux et de techniques de construction pour adapter ces derniers aux contraintes (vibrations, acoustiques, thermiques, rayonnements électromagnétiques, etc.) et permettre un fonctionnement permanent des activités. Ainsi, le projet jouera avec différents matériaux comme le béton, le bois, le verre ou la brique selon les parties du campus.
Le second niveau du campus accueillera les fonctions de production et de traitement, tout le long du bâtiment de recherche. Cela permettra d’implanter ces espaces spécifiques au plus près des laboratoires correspondants, au-dessus d’eux, de les rendre évolutifs et de créer un espace technique dédié à chaque laboratoire, sans multiplier les locaux techniques au sein du projet.
Chaque espace est clairement défini au sein du campus pour pouvoir mettre en place des accès sécurisés aux espaces sensibles et faciliter la fluidité des déplacements : espaces d’accueil, espaces collectifs, espaces de desserte, etc. A terme, 1 000 personnes pourront se déplacer au sein du campus.
Aussi, la façade d’entrée accueillera les fonctions publiques et tertiaires tandis que le bâtiment abritera un pôle de formation, composé d’une bibliothèque, d’un amphithéâtre, de salles de formation et d’une cafétéria.
L’entrée du campus innovant sera marquée par un auvent de quinze mètres de haut couvrant un parvis d’accueil. Une rue intérieure au campus et plusieurs boucles de circulation permettront aux chercheurs et étudiants de se déplacer dans le bâtiment. Cette rue sera visible depuis le hall d’entrée et le parvis.